samedi 29 mars 2008

Macarons, le retour :)

Cette fois-ci, j’ai enfin décidé de les faire moi-même… J’avais un peu peur car je n’ai jamais fait ce genre de petites pâtisseries avant, mais j’ai quand même décidé de me jeter à l’eau. Et la seule chose que je regrette, c’est… d’avoir attendu aussi longtemps avant de le faire :)
J’ai beaucoup lu sur le sujet et j’ai constaté qu’il y avait plusieurs théories divergeantes : certains disent que les blancs d’œuf devraient être le plus froid possible, d’autres, qu’ils devraient être à température ambiante; que 15 à 30 minutes de croûtage suffisent, ou bien au contraire, que ce temps doit être le plus long possible; et vu que je n’y connais rien au macarons (sauf leur goût exquis…) j’ai donc décidé de choisir deux recettes et de les respecter à la lettre (ce qui a été la chose la plus difficile de l’opération, car j’adore ‘adapter’ les recettes que je teste ;)).
J’ai d’abord pensé à une recette de Mercotte, mais vu que je n’ai pas de thermomètre, j’ai malheureusement dû abandonner cette idée; finalement, j’ai choisi une recette ‘classique’ de macarons au chocolat de Pierre Hermé (trouvée ici) et une deuxième (de Pure Gourmandise) à la rose (c’est un de mes parfums préférés) dont j’ai juste changé la ganache.
Et voici le résultat :



Même si les deux sont délicieux, ceux au chocolat sont beaucoup plus ‘jolis’ : plus lisses, plus ronds, plus élégants. Mais il est vrai, que ceux à la rose étaient les premiers testés, d’où peut-être leur aspect moins satisfaisant ;) Je vais donc refaire encore une fois cette recette pour être sûre et certaine de ce que j’avance :)
Comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai juste modifié la ganache de ces macarons à la rose : j’ai fait fondre au bain-marie 150 g de chocolat blanc auquel j’ai ajouté ensuite 150 g de mascarpone ainsi qu’une bonne cuillère à soupe (même un peu plus…) d’eau de rose. Ce n’est pas pour me vanter, mais même ceux qui, soi-disant, n’aiment pas les macarons (et surtout à la rose) les ont adorés!



A refaire donc absolument!

Et quand j’aurai enfin acheté le thermomètre, je testerai aussi les recettes de Mercotte :)
et plein d'autres, bien évidemment :)

vendredi 28 mars 2008

Ail des ours et œufs cocotte


L’arrivée de l’ail des ours sur les étales des marchés est pour moi un des signes du printemps qui arrive :) Et vu que l’ail des ours ne ‘dure’ pas longtemps et qu’il est le meilleur au mois de mars justement - car c’est à ce moment-là que ses feuilles sont les plus tendres - j’en profite pour en mettre un peu partout : dans mes soupes, dans des gratins à base de fromage et d’œufs, dans la farce des raviolis, dans les sauces, j’en fais aussi un pesto, très aromatique, pour les inconditionnels des saveurs aillées ;)
Dernièrement, j’en ai ajouté dans mes œufs cocotte, mais si vous n’aimez pas le goût de l’ail, vous pouvez bien évidemment réaliser cette recette sans; c’est tout aussi savoureux :)

Œufs cocotte à l’ail des ours



Pour 4 personnes

2-3 cuillères de beurre ou d’huile d’olive
200 g de champignons de Paris
1 échalote ou 1 petit oignon
2-3 feuilles d’ail des ours
env. 180 ml de crème liquide
120 g de fromage à pâte dure (gruyère, cantal, etc.) râpé
4 œufs
sel et poivre du moulin
noix de muscade
ciboulette
+ du beurre pour les moules


Peler et hacher l’échalote / l’oignon. Nettoyer les champignons de Paris, les sécher et les râper grossièrement. Dans une poêle, faire fondre le beurre et y faire revenir l’échalote, ensuite ajouter les champignons et les laisser mijoter une vingtaine de minutes; assaisonner.
Laver soigneusement les feuilles d’ail des ours, les sécher et les hacher fin; les ajouter aux champignons à la fin de la cuisson.
Bien beurrer les ramequins; y verser un peu de crème au fond (1-2 cuillères à soupe), ensuite ajouter du fromage râpé, un peu de noix de muscade, puis 2-3 c. à s. de champignons cuits, du fromage et de nouveau 1-2 c. à s. de crème. A la fin, ajouter un œuf entier (attention de ne pas ‘abîmer’ le jaune en cassant les œufs) puis un peu de fromage râpé.
Enfourner pendant 10 - 12 minutes au bain-marie à 180°.
Servir chaud, avec un peu de pain frais ou des toasts. Avant de servir, décorer d’un peu de ciboulette ciselée .

Pour les proportions, il faut les adapter par rapport à la taille de vos ramequins (j’utilise souvent des ramequins un peu plus grands pour ce genre de plats). Je suis sûre aussi que chacun de vous a sa ‘version’ préférée de ces œufs cocotte: avec des lanières de jambon, avec des épinards, avec une sauce tomate bien relevée, avec les restes d’une ratatouille ou d’un autre plat de légumes, ou avec du saumon fumé. Rien qu’en variant le type de fromage utilisé, on obtient à chaque fois un plat différent : du cantal, du chèvre, du brebis ou un peu de fourme d'Ambert, enfin, la liste serait longue :)
Quel que soit notre choix, avouez qu’il n’a rien d’aussi agréable qu’un morceau de pain trempé dans ce jaune d’œuf légèrement liquide…




Bon appétit!

dimanche 23 mars 2008

Weekend Pascal...

Cette année, dans un des magazines culinaires que j’achète de temps en temps, j’ai découvert une technique sympa pour décorer les œufs de Pâques; oui, oui, je sais, j’aurais dû en parler plus tôt, mais… ce sera déjà là pour l’année prochaine :)

Voici ce qu’il nous faut :
- du liquide pour colorer les œufs (pelures d’oignons cuites dans de l’eau, du thé noir ou du jus de betterave par exemple)
- un blanc d’œuf
- feuilles de quelques herbes (persil, coriandre, aneth, etc.)
- un pinceau
- un morceau de gaze ou… d’un bas ;)
- des œufs durs



Badigeonner la face arrière de vos feuilles de blanc d’œuf, les appliquer sur les œufs, lisser délicatement; ensuite plaquer le morceau décorer contre la gaze, bien ‘envelopper’ l’œuf et lier les extrémités avec un fil (le plus près possible de l’œuf)



Placer les œufs dans le liquide préalablement préparé et les laisser reposer deux heures environ.



(si la couleur obtenue est trop pâle, prolonger la coloration)

Voici une façon amusante et naturelle de colorer vos œufs de Pâques :)




Joyeuses Pâques à tous !


mercredi 19 mars 2008

Printemps et Macarons :)



Pour ce premier jour du printemps je vous offre un peu de couleur :) et quelques macarons aussi, vu que c’est la Journée du Macaron également :) Malheureusement, ce ne sont pas les miens, mais ça ne saurait tarder, car une des recettes de Pierre Hermé me fait les yeux doux depuis un certain temps déjà… D’un autre côté, avec une boutique de Ladurée tout tout près, je ne suis pas très motivée pour en faire moi-même; la seule chose qui me fait réfléchir est sans doute le prix de ces merveilles au cœur si tendre ;)
A chaque fois que j’entre dans la boutique, je ne sais que choisir : rose envoûtante, pistache savoureuse, caramel au beurre salé, chocolat intense, vanille épurée… Difficile de se limiter à quelques pièces seulement, mais il le faut bien! Aujourd’hui on a une excuse à notre gourmandise, car c’est pour la bonne cause que nous les achetons, ces beaux macarons :)



En effet, le « Jour du Macaron » est associé à la Fédération des Maladies Orphelines et en dégustant un macaron rouge spécialement créé pour l’occasion (par Pierre Hermé, photo ci-dessous) on soutient également l'association car les bénéfices des ventes seront reversés aux Nez Rouges.



Je vous souhaite à tous un excellent printemps tout en couleurs et j’invite tous les amoureux des macarons à visiter ce site où vous trouverez d’autres infos intéressantes (la photo du macaron Nez Rouge en vient également).

vendredi 14 mars 2008

Biscuits à l’épeautre


Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une recette toute simple que vous connaissez peut-être déjà, à savoir des biscuits à l’épeautre, d’après St. Hildegarde. Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler d’elle, c’était une religieuse bénédictine et une mystique allemande, une abbesse compositeur et visionnaire. Ses écrits concernent plusieurs domaines différents, mais les livres qui m’intéressent plus particulièrement sont ceux qui décrivent la médecine et la diététique de l’époque; en fait, ces écrits datant de plus de 800 ans n’ont rien perdu de leur actualité. Bien au contraire : vu qu’on s’intéresse de plus en plus à une alimentation saine et équilibrée, nous pouvons y trouver beaucoup de précieux conseils, recommandations et recettes.

L’un des aliments phare dont parlait St. Hildegarde est l’épeautre; il paraît que les premières mentions de cette céréale se retrouvent déjà dans la Bible. Elle était aussi connue et cultivée dans l'Égypte antique. La farine d'épeautre constituait la base du régime alimentaire des populations latines et le pain d'épeautre était consommé conjointement par les époux dans le rite du mariage dans la Rome antique.
Après la culture d'autres céréales, la culture de l'épeautre a régressé progressivement jusqu'à disparaître presque totalement. Mais fort heureusement, nous la redécouvrons aujourd’hui pour ses précieuses propriétés diététiques.
« Selon Hildegarde de Bingen, "l'épeautre donne de l'entrain à ceux qui en mangent un peu chaque jour, et met la joie au cœur". Elle a largement recommandé cette céréale comme agent thérapeutique pour guérir diverses pathologies et notamment : les maladies gastro-intestinales (diarrhées, colite ulcéreuse, maladie de Cröhn, maladie coeliaque, constipation, etc.), les allergies d'origine alimentaire, les troubles du métabolisme, les excès de lipides dans le sang, la polyarthrite chronique, la dépression.... »
La liste est longue et si vous voulez en savoir plus sur cette incroyable céréale, je vous invite à visiter par exemple ce site.

Et voici, sans tarder, la recette de ces délicieux biscuits ‘thérapeutiques’ :)



Biscuits à l’épeautre

250 g de farine d’épeautre
50 g d’amandes moulues
1 oeuf
1 cc de poudre à lever
80-100 g de beurre mou*
1/2 cc de cannelle, de noix de muscade et de clous de girofle
2-3 cs de cassonade (facultatif)


*on peut remplacer le beurre par du fromage genre ‘petit-suisse’ par exemple

Mélanger tous les ingrédiens pour former une pête homogène, assez dure. Ensuite former un rouleau et à l’aide d’un couteau découper des tranches, les mettre sur une plaque chemisée de papier de cuisson. Cuire 5-8 minutes dans un four préchauffé à 220°-230°. Ne pas trop cuire les biscuits, les faire dorer légèrement.

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Depuis quelque temps, j’ai la chance de pouvoir faire moi-même ma farine grâce à un moulin à céréales. C’est un petit ‘plus’ dans la fabrication de mes pains, gâteaux et biscuits; et il y a quelques années encore je n’imaginais même pas que j’allais le faire moi-même… :)