J’ai beaucoup lu sur le sujet et j’ai constaté qu’il y avait plusieurs théories divergeantes : certains disent que les blancs d’œuf devraient être le plus froid possible, d’autres, qu’ils devraient être à température ambiante; que 15 à 30 minutes de croûtage suffisent, ou bien au contraire, que ce temps doit être le plus long possible; et vu que je n’y connais rien au macarons (sauf leur goût exquis…) j’ai donc décidé de choisir deux recettes et de les respecter à la lettre (ce qui a été la chose la plus difficile de l’opération, car j’adore ‘adapter’ les recettes que je teste ;)).
J’ai d’abord pensé à une recette de Mercotte, mais vu que je n’ai pas de thermomètre, j’ai malheureusement dû abandonner cette idée; finalement, j’ai choisi une recette ‘classique’ de macarons au chocolat de Pierre Hermé (trouvée ici) et une deuxième (de Pure Gourmandise) à la rose (c’est un de mes parfums préférés) dont j’ai juste changé la ganache.
Et voici le résultat :

Même si les deux sont délicieux, ceux au chocolat sont beaucoup plus ‘jolis’ : plus lisses, plus ronds, plus élégants. Mais il est vrai, que ceux à la rose étaient les premiers testés, d’où peut-être leur aspect moins satisfaisant ;) Je vais donc refaire encore une fois cette recette pour être sûre et certaine de ce que j’avance :)
Comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai juste modifié la ganache de ces macarons à la rose : j’ai fait fondre au bain-marie 150 g de chocolat blanc auquel j’ai ajouté ensuite 150 g de mascarpone ainsi qu’une bonne cuillère à soupe (même un peu plus…) d’eau de rose. Ce n’est pas pour me vanter, mais même ceux qui, soi-disant, n’aiment pas les macarons (et surtout à la rose) les ont adorés!

A refaire donc absolument!
Et quand j’aurai enfin acheté le thermomètre, je testerai aussi les recettes de Mercotte :)
et plein d'autres, bien évidemment :)











Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une recette toute simple que vous connaissez peut-être déjà, à savoir des biscuits à l’épeautre, d’après St. Hildegarde. Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler d’elle, c’était une religieuse bénédictine et une mystique allemande, une abbesse compositeur et visionnaire. Ses écrits concernent plusieurs domaines différents, mais les livres qui m’intéressent plus particulièrement sont ceux qui décrivent la médecine et la diététique de l’époque; en fait, ces écrits datant de plus de 800 ans n’ont rien perdu de leur actualité. Bien au contraire : vu qu’on s’intéresse de plus en plus à une alimentation saine et équilibrée, nous pouvons y trouver beaucoup de précieux conseils, recommandations et recettes.
L’un des aliments phare dont parlait St. Hildegarde est l’épeautre; il paraît que les premières mentions de cette céréale se retrouvent déjà dans la Bible. Elle était aussi connue et cultivée dans l'Égypte antique. La farine d'épeautre constituait la base du régime alimentaire des populations latines et le pain d'épeautre était consommé conjointement par les époux dans le rite du mariage dans la Rome antique.
